Transformer l’échec en opportunité de succès

Bonjour à tous,

Vous savez, durant au moins trois décennies, j’ai vu l’échec d’un mauvais oeil, comme une preuve insolente de mes lacunes. Même en sachant qu’il fait partie de la vie et qu’on ne peut pas gagner à tous les coups.

Depuis que je me suis tournée vers la psychologie positive et le coaching, ma vision de l’échec a évolué positivement. Je ne le vois plus comme une atteinte à mon estime de soi (même si ça pique), mais comme un moyen de m’assurer la réussite. Dans cette perspective, l’échec n’existe pas finalement. C’est plutôt un essai, un test qui n’aurait pas été concluant. Et ça, ça change tout.

L’échec nous apprend toujours quelque chose.

Beaucoup de gens n’osent pas entreprendre, se fixer des objectifs, aborder la personne de leurs rêves, car ils craignent respectivement l’échec et le rejet. Je pense que l’éducation peut avoir une influence là-dessus : si vos parents considéraient que vous deviez être le meilleur en tout et qu’ils refusaient toute faille, vous risquez de ressentir une peur viscérale de l’échec et de vous en remettre très difficilement si celui-ci survient.

Ou alors, comme moi, vous êtes très exigeant envers vous-même, perfectionniste de nature, et échouer vous paraît inconcevable. Enfin, c’était comme cela que je pensais avant.

Quoi qu’il en soit, en restant dans l’inaction afin d’éviter la honte ou la peine, on n’évolue pas. On ne progresse pas. On ne sait pas non plus de quoi on est vraiment capable. C’est l’action qui permet le changement. Et même si échec il y a, celui-ci permet de s’améliorer, en mettant en lumière nos faiblesses et en nous faisant prendre conscience de notre niveau actuel.

Si l’on met notre égo de côté, on se rend compte que l’échec est une formidable opportunité de croissance et qu’il fait partie du processus d’apprentissage. Il est bien plus instructif, bien plus formateur que la réussite.

« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends.  » Nelson Mandela

Depuis que je vois les choses de cette manière, je n’ai plus peur d’essayer, d’oser. Je me dis que je verrai bien le résultat et que, même si mes plans ne prennent pas la tournure que j’espère, j’apprendrai forcément quelque chose qui me rapprochera de mon objectif. Cette façon de penser me libère de la peur d’échouer et me motive à relever des défis, d’autant plus que j’accorde peu d’importance à ce que pensent les autres (la peur du jugement peut renforcer la peur de l’échec et empêcher d’agir). Après tout, si j’échoue c’est mon problème à moi.

Je me suis rendu compte que, bien souvent, les gens dont la réussite est éclatante sont ceux qui ont connu des déboires, des échecs (là, tout de suite, personne ne me vient à l’esprit, mais je sais qu’il y en a). Loin de se lamenter, ils les ont analysés, en ont tiré des leçons et ont persévéré, ce qui leur a permis de devenir bien meilleurs et d’atteindre leur objectif.

Alors, si la peur de l’échec vous paralyse, voyez-le comme un apprentissage, comme la possibilité de faire émerger vos véritables ressources.

Laisser un commentaire